Mr. Nobody
En complément au colloque organisé par Figura (UQAM), nous présentons une série de films qui témoignent tous d’un jeu sur le temps qui peut prendre la forme de l'uchronie, du rétrofuturisme ou encore de monde parallèle. Le cinéma, par sa nature même, a développé dès son essor des fictions qui recomposent, déstructurent et virtualisent le temps de l’action et des récits. Plusieurs films des dernières décennies, de Tarantino à Nolan, de Cours Lola, cours à Kieślowski témoignent de ce fait.
Un garçon se trouve sur le quai d'une gare alors qu'un train est sur le point de partir. Doit-il aller avec sa mère ou rester avec son père ? Une infinité de possibilités découlent de cette décision. Tant qu'il ne choisit pas, tout est possible.

Jaco Van Dormael
Après des études de cinéma à l'Institut national supérieur des arts du spectacle à Bruxelles et à l'école Louis-Lumière à Paris, Jaco Van Dormael devient metteur en scène de théâtre pour enfants, notamment dans des numéros de clown. Au cours des années 1980, il réalise quelques courts-métrages documentaire (Sortie de secours) ou de fiction (È pericoloso sporgersi). Il passe au long-métrage en 1990 avec Toto le héros, une comédie dramatique mettant en vedette Michel Bouquet dans le rôle d'un homme vieillissant et frustré qui s'imagine en héros de bande dessinée. Présenté au Festival de Cannes de 1991, le film y est récompensé par la Caméra d'or, prix destiné à un premier film. Toto le héros reçevra par la suite le César du meilleur film étranger en plus de connaitre un réel succès critique et populaire. Pascal Duquenne joue un rôle important dans le second long-métrage de Van Dormael, Le Huitième Jour, une nouvelle comédie dramatique décrivant l'amitié entre un banquier, incarné par Daniel Auteuil et un trisomique, joué par Duquenne.
