Noir.e.s à la caméra
De mois en mois, le cycle récurrent Noir.e.s à la caméra permet de découvrir des œuvres réalisées ou produites par des cinéastes africain.e.s ou afrodescendant.e.s, tout au long de l’histoire du cinéma.
Quatre courts métrages marquants du cinéma africain !
Deux jeunes gens s'aiment et désirent se marier, mais un sorcier conseille au fiancé d'éprouver les sentiments de sa promise. L'épreuve est de taille : le jeune homme disparaît, la jeune fille doit le rechercher en sachant que, si elle ne le retrouve pas, elle le perd. Dans sa quête, elle est protégée par un mystérieux enfant qui la guide avec le chant de sa guitare. Vibrante histoire d'amour - "kaka yo" signifie "rien que toi" en lingala -, le film entremêle vie moderne, avec la jeunesse de Brazzaville qui danse les danses européennes en vogue dans les années '60, et dimension initiatique, avec le sorcier, son pouvoir, et un gamin qui incarne l'esprit de l'amour.
Le film est tiré d'une légende où Mamy Watta, la déesse de l'eau séduit les humains. C'est la rencontre de deux jeunes gens un soir au bord de la lagune. Les deux jeunes vont faire connaissance et passent la nuit au bord de l'eau. Le lendemain matin, au réveil la jeune fille a disparu. Curieusement, plus tard, le jeune homme retrouvera le visage de sa compagne d'une nuit sur un lit de mort.
L'Afrique est-elle en Afrique, sur les bords de la Seine ou au Quartier latin ? Interrogations aigres-douces d'une génération d'artistes et d'étudiants à la recherche de leur civilisation, de leur culture, de leur avenir. Ce film, premier essai de cinéastes africains, a été réalisé sous le patronage du Comité du film ethnographique du Musée de l'Homme. Film restauré en 2K en 2018 - Partenaires de la restauration : Orange Studio, Cinémathèque Afrique, (PSV Films)
Satire d'une jeunesse africaine qui débarque dans le quartier de Saint Germain des Près à Paris dans les années 70.