Oscar Thiffault + Le roi du drum
Fin 2021, le cinéaste Serge Giguère a obtenu la plus haute distinction accordée à un cinéaste au Québec. Profitons de cette occasion pour partir à la redécouverte d'une oeuvre généreuse, balisée par le souci de portrait (Oscar Thiffault), la prise en compte sans délai des enjeux sociaux actuels (Depuis que le monde est monde ; À force de rêves) et une attention précise, minutieuse accordée à ce que l'on appelle le «réel». Nous présenterons plusieurs nouvelles copies restaurées par nos soins, en présence du cinéaste.
En présence du réalisateur
Rythmes sautillants, refrains accrocheurs, mélodies imagées, les chansons d’Oscar Thiffault sont un croisement entre le country et le folklore québécois. Cet homme à la fois modeste et allumé est plus qu’un chanteur. C’est un conteur, témoin de son époque. Le documentaire de Serge Giguère, appuyé d’extraits d’archives, raconte la vie de ce personnage important dans notre patrimoine folklorique. À 75 ans, le chanteur se prête au jeu du cinéaste qui le met en scène. Pour le film, il accepte de retourner au vrai Rapide Blanc, au nord de La Tuque, endroit qui a inspiré les paroles d’une de ses chansons, une chronique sociale sur la solitude des bûcherons et les femmes qui les désennuient. (Productions du Rapide-Blanc)

Serge Giguère
Résolument humaniste, le cinéma de Serge Giguère propose des voyages intimes où le réel et l’imaginaire s’entremêlent pour nous ouvrir à la dimension secrète qui nous lie les uns aux autres. Il a été récipiendaire du prix du Gouverneur général (2008) et du prix Albert-Tessier (2021). D’abord assistant caméraman pour Pierre Perrault et Arthur Lamothe, il fonde en 1974 Les films d’aventures sociales du Québec avec Robert Tremblay qui co-réalise avec lui trois films, dont Belle famille (1978). Giguère s’associe ensuite à Sylvie Van Brabant pour créer en 1984 Les Productions du Rapide-Blanc où il réalise la plupart de ses films, dont Oscar Thiffault, Le roi du drum et Les lettres de ma mère. À force de rêves (2007) et Le mystère MacPherson (2015) lui valent deux prix Jutra du meilleur documentaire. Serge Giguère est l’un des plus grands artisans du documentaires des dernières décennies au Québec.

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Sur notre blogue
Il y a plusieurs voies possibles à emprunter pour aborder le cinéma de Serge Giguère. L’une des plus évidentes a trait à la musique et notamment à ces deux films que Giguère réalise entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 et que nous avons numérisé, restauré ces derniers mois : Oscar Thiffault et Le roi du drum, consacré au percussionniste et batteur Guy Nadon («le plus grand des mauvais batteurs», affirmera, pince-sans-rire, le jazzman montréalais Vic Vogel).
Deux portraits chaleureux de deux musiciens montréalais : Guy Nadon, alias Buddy Poor, batteur légendaire et personnage insaisissable, et Nelson Symonds, virtuose de la guitare.

Serge Giguère
Résolument humaniste, le cinéma de Serge Giguère propose des voyages intimes où le réel et l’imaginaire s’entremêlent pour nous ouvrir à la dimension secrète qui nous lie les uns aux autres. Il a été récipiendaire du prix du Gouverneur général (2008) et du prix Albert-Tessier (2021). D’abord assistant caméraman pour Pierre Perrault et Arthur Lamothe, il fonde en 1974 Les films d’aventures sociales du Québec avec Robert Tremblay qui co-réalise avec lui trois films, dont Belle famille (1978). Giguère s’associe ensuite à Sylvie Van Brabant pour créer en 1984 Les Productions du Rapide-Blanc où il réalise la plupart de ses films, dont Oscar Thiffault, Le roi du drum et Les lettres de ma mère. À force de rêves (2007) et Le mystère MacPherson (2015) lui valent deux prix Jutra du meilleur documentaire. Serge Giguère est l’un des plus grands artisans du documentaires des dernières décennies au Québec.

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Il y a plusieurs voies possibles à emprunter pour aborder le cinéma de Serge Giguère. L’une des plus évidentes a trait à la musique et notamment à ces deux films que Giguère réalise entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 et que nous avons numérisé, restauré ces derniers mois : Oscar Thiffault et Le roi du drum, consacré au percussionniste et batteur Guy Nadon («le plus grand des mauvais batteurs», affirmera, pince-sans-rire, le jazzman montréalais Vic Vogel).