Plein soleil
Afin de rendre hommage à l’iconique Alain Delon, nous proposons de redécouvrir trois films solaires parmi son immense filmographie : Plein soleil de René Clément, qui l’a consacré comme nouvelle muse du cinéma français; L’eclisse de Michelangelo Antonioni, qui l’a confirmé comme coqueluche d’un cinéma d’auteur irradié par son jeu minimaliste; et Soleil rouge de Terence Young, qui rappelle sa popularité et ses incursions dans le cinéma de genre.
Tom Ripley est chargé par un milliardaire américain de ramener son fils Philippe en Californie, lui qui passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa petite amie, Marge. Alors que Tom s'immisce au sein de du couple, une relation toxique commence à se tisser entre Philippe et lui...
René Clément
René Clément est le seul réalisateur français à avoir remporté deux fois l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, pour Au-delà des grilles (1951), puis pour Jeux interdits (1953). Il réalise son premier film, César chez les Gaulois, un dessin animé, en 1931. En 1934, il rencontre Jacques Tati et commence à travailler avec lui, notamment pour son premier court métrage, une comédie légère, qui s'intitule Soigne ton gauche (1936). En 1937, il voyage avec l’archéologue Jules Barthoux au Yémen pour tourner un documentaire. Il continue à se consacrer aux documentaires pendant la Seconde Guerre mondiale. Son court métrage Ceux du rail (1943) intéresse la coopérative générale du cinéma français qui le choisit pour réaliser La bataille du rail (1946), qui deviendra son premier long métrage. Le film est un succès, lui permettant notamment de remporter le Prix du jury au Festival de Cannes 1946. Clément devient alors l'un des metteurs en scène français les plus en vue de l’après-guerre. Six ans plus tard son plus gros succès, Jeux interdits (1952), remporte le Lion d'or à Venise et l'Oscar. Sa réputation s'étend alors aux États-Unis où il trouve certaines de ses têtes d’affiches comme Jane Fonda pour Les félins (1964), Charles Bronson pour Le passager de la pluie (1969) et Faye Dunaway pour La maison sous les arbres (1971). Il reste, à ce jour, le cinéaste français le plus primé du Festival de Cannes avec cinq récompenses obtenues entre 1946 et 1954.
Explorer
Sur notre blogue
Delon solaire
La Cinémathèque québécoise rend hommage à Alain Delon qui nous a quittés cette année. De sa riche filmographie, nous avons extrait trois films « solaires » qui témoignent de son charme incandescent et de sa stature internationale : un film français (Plein Soleil de René Clément, 1960), un film italien (L’eclisse de Michelangelo Antonioni, 1962) et une coproduction franco-italo-espagnole tournée en anglais (Soleil rouge de Terence Young, 1971).