Porto de mon enfance
Ce cycle récurrent est l’occasion de présenter au public des films d’époques et d’origines variées grâce à des copies récemment acquises par la Cinémathèque québécoise. Ce mois-ci, le deuxième long métrage de Gus Van Sant, Drugstore Cowboy, nous entraîne dans l’Amérique toxicomane des années 1970 à travers l’adaptation du roman autobiographique éponyme de James Fogle.
Déambulant à travers les rues du vieux Porto, Manoel de Oliveira se souvient d'une promenade faite la nuit quand il avait neuf ou dix ans, alors qu'il rentrait à la maison avec sa mère après une soirée au théâtre. « [Porto de mon enfance] est une véritable partition avec ses lignes dédiées à des instruments différents (photographie, documentaire, film ancien, fiction, théâtre, chant, musique), et ses rythmes (passé, présent, avenir). Son unité : une bouleversante polyphonie de signes, orchestrée par un cinéaste musicien au sommet de son art. » (Jean-Emmanuel Denave, 2002)
Manoel de Oliveira
Manoel de Oliveira est un réalisateur portugais. Il a tourné jusqu'à la fin de sa vie, devenant le premier réalisateur centenaire en activité de toute l'histoire du cinéma. Il est le seul cinéaste qui a été récompensé plus d'une fois par le prix de l'Âge d'or.