Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Une créature étrange est vue à New York. Plusieurs croient qu'il s'agit du Dieu serpent Quetzalcoatl. Mais les autorités refusent de croire à cette histoire jusqu'à ce que des citoyens commencent à disparaitre. Un seul homme découvre par hasard le repaire du monstre, mais il a des intérêts bien à lui. Un film de grosse bibitte du réalisateur de God Told Me To et It's Alive.
Larry Cohen
Lawrence George Cohen, dit Larry Cohen, est un réalisateur, producteur et scénariste américain, surtout connu pour ses films à petit budget, satiriques et inventifs, réalisés dans les années 1970 et 1980. À l'origine, il s'est fait connaître en tant que scénariste de films de blaxploitation tels que Bone (1972), Black Caesar, le parrain de Harlem et Casse dans la ville (1973). Son film le plus célèbre est Le monstre est vivant, un film d'horreur sorti en 1974 mettant en scène un bébé mutant tueur. Plus tard, il s'est principalement concentré sur l'écriture de scénarios, notamment pour les films La cabine (2002) et Le cellulaire(2004).