Rétrospective Henry Hills 1
Pour cette nouvelle édition du symposium sur le cinéma expérimental, nous proposons une rétrospective d’un cinéaste américain majeur (Henry Hills, en sa présence), nous donnons des nouvelles de la production actuelle au féminin, nous accompagnons le metteur en scène Christian Lapointe dans sa première expérience de cinéma radical, nous recevons le musicien Sam Shalabi et nous présentons deux classiques oubliés, dont l’un dans une version restaurée que nous venons tout juste de terminer.
En présence du réalisateur, Henry Hills
Cinéaste expérimental prolifique, vivant entre New York et Vienne (Autriche), Henry Hills a remporté en 2009 le John Simon Memorial Guggenheim fellowship et ses oeuvres sont conservées dans la collection permanente du MOMA. Parmi ses films les plus connus, plusieurs créations en collaboration avec le musicien John Zorn et son groupe Naked City. Le programme en deux parties de ses œuvres présenté au Symposium XP offre un panoroma de son travail amorcé il y a plus de quarante ans.
Ce programme de courts métrages est composé de George (1976, 16 mm), Porter Springs 3 (1977, 16 mm), Kino Da! (1981, 16 mm), Radio Adios (1982, 16 mm), Little Lieutenant (1994, 16 mm), SSS (1988, 16 mm), Electricity (2007, num.), Social Skills (2021, num.) et The Tree (2018, num.).

Henry Hills
Henry Hills réalise des films expérimentaux denses et intensément rythmés depuis 1975. Résident de longue date du East Village de New York, il entretient des relations de travail avec les poètes du mouvement L=A=N=G=U=A=G=E, le compositeur John Zorn et la chorégraphe Sally Silvers. Depuis 2005, il est professeur invité à la FAMU, l'Académie du cinéma à Prague, et vit actuellement à Vienne. En 2009, il reçoit une bourse Guggenheim, décernée annuellement à des artistes, des scientifiques ou des professeurs ayant démontrés une capacité exceptionnelle dans la recherche académique ou un talent créatif exceptionnel dans les arts. Ses films font partie de la collection permanente du Museum of Modern Art. Dotés d'un humour excentrique, ses films cherchent l'abstraction au sein d'une imagerie naturaliste nettement définie et l'éthéré dans le banal, faisant la promotion d’une écoute active à travers un montage très concentré.
