La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
Lauréat d'un Oscar pour une contribution spéciale pour le mixage sonore en 1988
Assassiné par des criminels lors d’une intervention, un policier est ramené à la vie sous la forme d’un super robot-policier par un conglomérat militaro-industriel. Amnésique quant à son ancienne vie, RoboCop renoue pourtant peu à peu avec son humanité au cours de ses missions brutales et commence à enquêter sur son passé.
Paul Verhoeven
Paul Verhoeven est un réalisateur et scénariste néerlandais. Formé pour l'essentiel durant son service militaire au département audiovisuel de la Marine néerlandaise, pour laquelle il tourne des documentaires promotionnels dès 1964, il réalise ses premiers films aux Pays-Bas. Il obtient rapidement du succès, notamment avec Turks Fruit (1973), qui détient encore aujourd’hui le record d'entrées dans son pays. Toutefois, il décide de partir aux États-Unis après la sortie du très rude Spetters (1980) puisque la censure est de plus en plus forte à son égard. Il y découvre alors un nouveau monde et obtient ses plus grands succès internationaux : RoboCop (1987), Total Recall (1990) et Basic Instinct (1992), ainsi que les controversés Showgirls (1995) et Starship Troopers (1997). Progressivement, le côté dérangeant et provocateur de ses productions commence à agacer les studios. Ce manque croissant de liberté fait en sorte qu’il décide de rentrer en Europe pour tourner Black Book (2006). Il reçoit de nombreuses récompenses, dont le César du meilleur film, pour Elle, sorti en 2016. La filmographie de Verhoeven est traversée par la violence, du sexe et de la religion, qu'il considère comme « les trois principaux éléments sur Terre ». Il n’hésite pas à choquer pour mieux montrer sa version de la réalité.
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Ces robots qui nous côtoient
Le cinéma a grandement contribué à forger notre imaginaire des robots. Androïdes d’apparence humaine et créatures mécaniques aux formes plus rustiques n’ont pas été employés de la même façon, ni dans leur questionnement de la moralité humaine, ni pour les sentiments qu’ils éveillent auprès du public. À l’heure où l’intelligence artificielle est bien réelle, retour sur quelques classiques robots de cinéma.
