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Hadaka no shima (SD)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 25 juin 2024
Durée
95 min
Cycles
Îles de perdition

Lointaines et mystérieuses, hostiles ou voluptueuses, microcosmes infernaux ou mondes rêvés, les îles ont toujours éveillé l’imaginaire des cinéastes. Isolées par nature, elles sont bien souvent des lieux de perdition, de façon métaphorique ou littérale, propices à l’errance, à l’introspection et à l’oubli. Circonscrites par les eaux, elles sont le décor idéal de huis clos et d’aventures intenses où la mise en scène se plie aux contraintes géographiques. Alors que bien des îles réelles sont aujourd’hui en voie de perdition, nous vous proposons de revisiter quelques îles de fiction sur le rivage desquelles le cinéma s’est merveilleusement échoué.

Lauréat du Grand prix, Festival international du film de Moscou 1961

The Naked Island
Réalisé par
Kaneto Shindō
Langue
SD
Mettant en vedette
Nobuko Otowa, Taiji Tonoyama, Shinji Tanaka, Masanori Horimoto
Pays
Japon
Année
1960
Durée
95 min
Genre
Drame
Format
35 mm
Synopsis

Dans un style à la fois sobre et novateur, dénué de dialogue, The Naked Island est une plongée vertigineuse dans le quotidien d’une famille vivant dans le dénuement le plus total sur une petite île de l’archipel japonais, et qui doit parcourir une distance épuisante jusqu’au continent pour aller chercher l’eau nécessaire à ses cultures agricoles et à sa survie.

The Naked Island
Prix et reconnaissances

Kaneto Shindō

Kaneto Shindō était un réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et écrivain japonais. Il a réalisé 48 films et écrit des scénarios pour 238. Parmi ses réalisations les plus célèbres, on compte Children of Hiroshima (1952), The Naked Island (1960), Onibaba (1964), Kuroneko (1968) et A Late Note (1995). Ses scénarios ont été adaptés par des réalisateurs renommés tels que Kenji Mizoguchi, Kōzaburō Yoshimura, Kon Ichikawa, Keisuke Kinoshita, Seijun Suzuki et Tadashi Imai. Les premiers films de Shindō étaient souvent ancrés dans le réalisme social, mettant en lumière le destin des femmes. À partir des années 1970, il s'est spécialisé dans les portraits d'artistes. Plusieurs de ses films étaient autobiographiques, à commencer par son premier long métrage, Story of a Beloved Wife, en 1951. Originaire de la préfecture de Hiroshima, il a également abordé à plusieurs reprises le thème du bombardement atomique de Hiroshima et ses conséquences. Shindō a été l'un des pionniers de la production cinématographique indépendante au Japon, co-fondant sa propre société de production, Kindai Eiga Kyōkai, en 1950. Il a continué à travailler comme scénariste, réalisateur et auteur jusqu'à son décès à l'âge de 100 ans.

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Distribution
À propos de Kaneto Shindō
Filmographie
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