Ti-cul Tougas
Lointaines et mystérieuses, hostiles ou voluptueuses, microcosmes infernaux ou mondes rêvés, les îles ont toujours éveillé l’imaginaire des cinéastes. Isolées par nature, elles sont bien souvent des lieux de perdition, de façon métaphorique ou littérale, propices à l’errance, à l’introspection et à l’oubli. Circonscrites par les eaux, elles sont le décor idéal de huis clos et d’aventures intenses où la mise en scène se plie aux contraintes géographiques. Alors que bien des îles réelles sont aujourd’hui en voie de perdition, nous vous proposons de revisiter quelques îles de fiction sur le rivage desquelles le cinéma s’est merveilleusement échoué.
Lauréat du Prix L.-E.-Ouimet-Molson en 1976, remis au meilleur long métrage québécois de l'année
Rémi «Ti-cul» Tougas se réfugie aux Îles-de-la-Madeleine après avoir détourné quelques dollars. Il sillonne les routes pour passer ses journées désœuvrées, et parvient à convaincre ses amis Martin, Odette et Gilberte de le suivre dans son rêve le plus fou : les Îles ne sont qu'une étape, la destination ultime c'est la Californie.
Jean-Guy Noël
Jean-Guy Noël est un cinéaste et écrivain québécois. Il a réalisé 8 films au cours de sa carrière, dont Ti-cul Tougas, pour lequel il a remporté le Prix L.-E.-Ouimet-Molson (aujourd’hui Prix Luc-Perreault-AQCC) en 1976.
Photo : Robert Binette | Collections de la Cinémathèque québécoise