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Vincent Grenier 1988-2000

Vincent Grenier 1988-2000 (VOA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 29 janvier 2025
Durée
65 min
Cycles
Vincent Grenier, tout ou presque

Cinéaste majeur de la scène expérimentale nord-américaine des cinquante dernières années, Vincent Grenier, régulièrement présent dans les festivals montréalais et lors de projections à la Cinémathèque québécoise, méritait qu'on lui rende hommage. Natif de la région de Québec, il s'était établi en Californie puis dans l'État de New York, très actif auprès de la communauté des cinéastes expérimentaux, en plus de se consacrer à l'enseignement. Nous proposons un panorama de son œuvre, où se mêle le goût de la contemplation à un sens décisif pour le détail, rapprochant progressivement sa pratique de l'art vidéo.

Vincent Grenier 1988-2000
Réalisé par
Vincent Grenier
Langue
VOA
Pays
États-Unis, Canada
Durée
65 min
Genre
Expérimental
Format
16 mm et numérique
Synopsis

À la fin des années 1970, Vincent Grenier participe activement à la scène du cinéma expérimental de la côte-est et principalement new-yorkaise. Il amorce en parallèle une carrière d'enseignant et ses films vont bientôt en rendre compte. Sans souci du coup d'éclat, porté par l'étude et l'approfondissement de ses sujets, il bifurque peu à peu vers une forme plus contemplative ou même méditative de cinéma.

Surface Tension #2, Vincent Grenier
[É.-U., 1995, 5 min, 16 mm, Son.]

I.D., Vincent Grenier
[É.-U., 1988, 56 min, 16 mm, VOA]

Color Study, Vincent Grenier
[É.-U.-Can., 2000, 4 min, num., Son.]

Vincent Grenier 1988-2000

Vincent Grenier

Vincent Grenier est un cinéaste expérimental né à Québec en 1948. En 1970, il s'installe à San Francisco où il obtient une maîtrise en cinéma à la San Francisco Art Institute. Il dirige la Cinémathèque de San Franciso de 1974 à 1975 et enseigne dans plusieurs universités américaines. Au cours de sa carrière, il réalise plus de cinquante films et oeuvres vidéo. Ses premiers films, dans les années 1970, s’inscrivent dans la mouvance du cinéma structurel alors en perte de vitesse. Ils explorent le mouvement, la géométrie et utilise de manière marquante les espaces négatifs. Il mêle l'abstraction à la représentation, naviguant entre les deux par de subtils changements. Le critique J. Hoberman qualifie à l’époque son travail d’«extraordinairement subtil et insaisissable, même au sein du cinéma réductionniste». Dans les années 1990, Vincent Grenier réalise une série de courts portraits intimes, inspirés du cinéma vérité, centrés sur ses amis. Lorsqu’il passe du film à la vidéo, il enrichit ses œuvres de superpositions, de fondus et de bandes sonores complexes. Après s'être installé à Ithaca, ses films s’imprègnent de son cadre de vie et de la communauté locale. Michael Sicinski compare son travail à la poésie objectiviste, affirmant qu’il «décrit et reconfigure son sujet simultanément».

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Sur notre blogue

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