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Grâce à un soutien de 460 000 $ provenant du Plan culturel numérique du gouvernement du Québec

March 23rd, 2021

LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE REDONNE VIE AU PATRIMOINE AUDIOVISUEL

Montréal, le 23 mars 2021 — La Cinémathèque québécoise est heureuse d’annoncer le déploiement de la deuxième phase de son programme de numérisation et de restauration de films, de vidéos et de bandes sonores du patrimoine audiovisuel québécois. Cette initiative est rendue possible grâce à une aide de 460 000 $ qui s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre d’une mesure du Plan culturel numérique du Québec.

La première phase du projet, amorcée en 2018, a permis la numérisation de plusieurs centaines de bandes vidéo ainsi que la restauration numérique d’une trentaine de titres. « Nous nous sommes d’abord concentrés sur les œuvres vidéographiques qui étaient en péril à cause de la fragilité des rubans, ainsi que sur certains pans négligés de notre cinématographie, ce qui nous a permis de rendre de nouveau accessibles plusieurs films féministes indépendants des décennies 1960 à 1980, ou encore des films expérimentaux ou des films d’animation indépendants », explique le directeur général de la Cinémathèque québécoise, Marcel Jean. « Il s’agit d’un apport précieux pour la conservation et la diffusion de notre patrimoine audiovisuel. »

Les œuvres du fonds PRIM (Productions Réalisations Indépendantes de Montréal) ont ainsi été numérisées, de même que certaines œuvres marquantes du cinéma féministe comme Anastasie Oh ma chérie de Paule Baillargeon, Le Grand remue-ménage de Francine Allaire et Sylvie Groulx, Journal inachevé de Marilù Mallet, Moi un jour de Mireille Dansereau, C’est comme une peine d’amour de Suzanne Guy, les films d’animation Téléphone de Luce Roy et Maricoquette qui n’a ni chaud ni frette d’Estelle Lebel et Mitsu Daudelin, en plus des films expérimentaux Tant que s’illuminera l’animal stratifié de Robert Desrosiers et Jean Lafleur, Corpusculaire d’Yves Lafontaine et Objets perdus de Michel De Gagné et Michel Gélinas. Quelques films importants de la production documentaire des décennies 1970 et 1980 font aussi partie des œuvres numérisées et restaurées : Oscar Thiffault de Serge Giguère, La Turlute des années dures de Pascal Gélinas et Richard Boutet, Mémoire battante d’Arthur Lamothe, etc.

« Le soutien du gouvernement du Québec à nos initiatives de numérisation et de restauration s’inscrit en complément direct aux actions issues de l’entreprise privée, d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois », précise Marcel Jean. « Éléphant est d’ailleurs, avec l’Office national du film du Canada, l’un des partenaires de nos initiatives, et nous les en remercions. Nos champs d’action respectifs sont bien définis et nous pouvons ainsi travailler ensemble de manière qu’une plus large ponction de la cinématographie québécoise redevienne accessible aux citoyens. »

Parmi les œuvres qui devraient bénéficier d’un nouveau souffle grâce à la deuxième phase de ce programme de numérisation et de restauration de films, de vidéos et de bandes sonores du patrimoine audiovisuel québécois, on compte notamment Smaragdin de Jean Letarte, un film d’animation expérimental inspiré d’un poème de Louky Bersianik (qui signait alors Lucille Durand), sélectionné en compétition officielle lors de la première édition du festival d’Annecy, en 1960; Comme des chiens en pacage, première réalisation du tandem Richard Desjardins et Robert Monderie (1977); ainsi qu’Une naissance apprivoisée de Michel Moreau, réalisé en collaboration avec Édith Fournier et dont la diffusion avait suscité la controverse en 1979. La Cinémathèque québécoise prévoit aussi numériser le fonds Minou Petrowski, constitué des enregistrements intégraux de nombreux entretiens que la journaliste et chroniqueuse a réalisés pour son travail à la radio.

À PROPOS DE LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE
La Cinémathèque québécoise, c’est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives. Créé en avril 2016, le Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir le cinéma d’art et d’essai en programmant des documentaires et autres films indépendants dans les salles de la Cinémathèque québécoise.

La Cinémathèque québécoise remercie de leur soutien le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada ainsi que le Conseil des arts de Montréal, la SODEC et Téléfilm Canada.

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