Ayiti Toma - au pays des vivants
De mois en mois, le cycle récurrent Noir.e.s à la caméra permet de découvrir des œuvres réalisées ou produites par des cinéastes africain.e.s ou afrodescendant.e.s, tout au long de l’histoire du cinéma.
En présence du réalisateur
À la croisée de l’histoire, de l’anthropologie et de la culture, ce long métrage documentaire porte sur Ayiti Toma : cette Haïti au-delà des idées préconçues sur l’impérialisme, l’esclavage, les catastrophes naturelles et l’aide humanitaire. Une réflexion cinématographique sur ses perspectives d’avenir, grâce aux témoignages des Ayitiens eux-mêmes, qu’ils soient des spécialistes, des adeptes du vaudou ou de jeunes rescapés d’un quartier de Port-au-Prince.
«Le réalisateur a su trouver l'équilibre entre les paroles des ''étrangers'' et des Haïtiens, qui se rejoignent dans une célébration de cette culture unique au monde et très méconnue. On rappelle avec raison le parcours chaotique de la première république noire de l'humanité sur laquelle l'Occident a jeté un embargo de la mémoire. On oublie ou on ne veut pas savoir que c'est sur cette île des Antilles que le Nouveau Monde est né, dans le sang, et l'audace des révolutionnaires haïtiens continue de se payer très cher. » (Chantal Guy, 2014)
Joseph Hillel
Originaire de Port-au-Prince, en Haïti, Joseph Hillel vit à Montréal. Il écrit, produit et coréalise son premier film documentaire, Ordinaire ou Super, regards sur Mies van der Rohe , en 2004. Le film remporte le Prix du meilleur film canadien au 22e FIFA, le Prix de la meilleure photographie au Roma Art Doc Fest et une mention spéciale au Docùpolis International Documentary Festival, à Barcelone. Il est directeur de programme à L'inis depuis février 2019. (L'Inis) Image : Cinema Politica