Buena Vista Social Club
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Une redécouverte de la musique populaire cubaine.
Le cinéaste Wim Wenders, flanqué de son ami le musicien et producteur Ry Cooder, partent à la rencontre des valeureux pionniers et vétérans de la musique cubaine.

Wim Wenders
Après des études de médecine et de philosophie, Wim Wenders quitte sa ville natale de Düsseldorf pour Paris, où il forge sa culture cinéphile dans l’effervescence des années 1960. Puis il étudie le cinéma à Munich et passe à la réalisation, s’inscrivant dans la mouvance du Nouveau cinéma allemand. Remarqués en Europe, ses films des années 1970 voient émerger ses thèmes de prédilection et ses affinités filmiques (le cinéma américain, le road movie, la musique). Avec L’ami américain (1977), le cinéaste gagne en notoriété aux États-Unis et commence à y travailler. Il y réalise le célèbre Paris, Texas (1984), avant de repartir en Allemagne pour signer un autre film phare de sa carrière, Les ailes du désir (1987). Outre son travail de fiction, il réalise plusieurs documentaires, notamment sur la création artistique : la musique (Buena Vista Social Club), la danse (Pina) ou la photographie (Le sel de la terre), discipline que le cinéaste exerce par ailleurs lui-même.
