Confessions of a Police Captain
En ouverture de cycle, une conférence d'un historien de la mafia donne le ton. Quels rapports le cinéma entretient-il avec une certaine mythologie de la mafia ? Jusqu'à quel point il s'en détache ou la représente sous ses apprêts les plus complexes et troubles ? La réponse en quatorze films.
Depuis longtemps, le commissaire Bonavia tente de faire condamner Ferdinando Lomunno, un mafieux aux nombreux crimes qui est aussi un richissime promoteur de Palerme. Grâce à ses relations, Lomunno parvient toujours à s’en tirer lorsqu’il est arrêté et Bonavia est prêt à tout pour faire cesser ce petit manège.
Damiano Damiani
Né en 1922, Damiano Damiani découvre le cinéma très jeune. Avant de devenir scénariste puis cinéaste, Damiani a œuvré comme décorateur et illustrateur, de bandes dessinées notamment. Il entame sa carrière dans les années 1960 et rencontre vite le succès. En 1966, il réalise El chuncho, son premier western spaghetti, qui inaugure en quelque sorte le filon du « western zapata » (ancré dans la révolution mexicaine) et dont le ton très politique est représentatif de l’œuvre à venir du cinéaste. En effet, dans les années 1970, Damiani réalise plusieurs films sur la mafia et la collusion entre le pouvoir et le monde criminel, dont Confession d’un commissaire de police au procureur de la République. Il tourne un second western spaghetti en 1975 : Un génie deux associés une cloche, sur une idée de Sergio Leone qui pense le film comme une suite à Mon nom est Personne.