Courts métrages décalés
À notre invitation, la directrice des collections de la Cinémathèque de Toulouse, Francesca Bozzano, nous a proposé une sélection des plus variées de courts et de longs métrages puisés dans leur catalogue. Dix séances de cinéma muet, expérimental, animé, underground, documentaire ou classique, incluant plusieurs restaurations réalisées par la Cinémathèque de Toulouse ou à partir d’éléments conservés dans leurs voûtes.
Court métrage qui mélange prise de vue réelle et animation en stop motion. Il s'agit de l'histoire d'un tailleur qui, malade, prend un médicament et s'endort. Dans son rêve, ses outils de travail (fils, aiguilles, ciseaux, etc.) prennent vie pour coudre un costume. (Cinémathèque de Toulouse)
Le deuxième film de Rozier, un des plus grands cinéastes français méconnus, dont on a principalement retenu Adieu Philippine pour sa proximité avec la Nouvelle Vague. Un vent de fraîcheur et de liberté au bord de la plage justement. Deux mistons qui draguent les filles sur leur vespa. Une ode à la jeunesse. Un film court, mais qui contient à lui seul tout ce qui pourrait résumer l’esprit Nouvelle Vague. Un film sur lequel souffle toujours une éternelle jeunesse. (Cinémathèque de Toulouse)
À partir de milliers de photos d’affiches en toile peinte (S-F, péplum, aventures, épouvante, sexy...), les affiches qui ornaient autrefois les frontons des salles de ciné, Jean-Noël Delamarre et Philippe Gras ont écrit et réalisé un remarquable voyage à travers les mythes du cinéma populaire. Drôle, amusé, presque situationniste. Liberta, superbe agent spatiale, est envoyée sur Terre par les Dieux pour y remettre bon ordre. Hélas... (Cinémathèque de Toulouse)
Dans le court métrage Le ciel saisi (produit par les Ateliers Cinématographiques Sirventès et mention du jury au Festival de Cannes), le point de vue adopté est celui des caméras de surveillance. Le film, sorti en 1984, fut salué par Guy Cavagnac comme « une très bonne adaptation d’Orwell ». (Cinémathèque de Toulouse)