Dearest Relatives, Poisonous Relations
Réalisateur aussi prolifique que raffiné, Mario Monicelli a été la figure de proue de la fameuse « comédie à l’italienne », qu’il a incarnée avec un style et une liberté de ton remarquables. Grâce à un humour à la fois mordant et généreux, il a su aborder les tracas, les paradoxes et les travers de l’Italie des gens ordinaires. Il a tourné avec les grands noms de la comédie italienne (Totò, Alberto Sordi, Ugo Tognazzi) et lancé la carrière d’immenses acteurs (Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni). Ce cycle est l’occasion de traverser en quatorze films une filmographie qui court sur plus de cinq décennies : des films d’après-guerre coréalisés avec Steno à la dernière période de son œuvre (le grinçant film de Noël Parenti Serpenti), en passant aussi bien par les coups de maître (Le pigeon, chef d’œuvre inaugural de la « comédie à l’italienne ») que par de véritables raretés (Proibito, son unique drame).
Pour Noël, un couple âgé invite leurs quatre enfants et leurs petits enfants à venir célébrer chez eux. Tout se passe pour le mieux jusqu'au moment où ils leur annoncent une nouvelle qui fera entièrement dérailler le souper familial.
Mario Monicelli
Mario Monicelli, né le 16 mai 1915 à Rome et mort le 29 novembre 2010 dans la même ville, est un scénariste et réalisateur italien. De 1939 à 1949, il se consacre principalement à l'écriture de scénarios et au métier d'assistant-réalisateur. Il passe ensuite à la réalisation de comédies, en collaboration avec Steno (Stefano Vanzina) : ils réalisent alors ensemble de nombreux films avec l'acteur Totò. À partir de 1953, Monicelli réalise en son seul nom et devient une figure majeure de la comédie à l'italienne, tout en poursuivant son activité de scénariste. Il remporte deux de ses plus grands succès avec Le Pigeon et La Grande Guerre.
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Mario Monicelli, clowns tristes et tristes clowns
Monicelli a joué un rôle prépondérant dans l’avènement de la « comédie à l’italienne », ce genre populaire et sémillant dont le succès a dépassé les frontières de son pays. Il lui a donné un véritable style, tirant la farce vers la satire et mêlant avec subtilité l’héritage de la commedia dell’arte à un regard ironique et parfois sombre sur la société.
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