Hallelujah!
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Le premier film sonore de King Vidor
Venu en ville negocier la vente de la recolte de coton, un jeune paysan tombe amoureux d'une fille cupide. Souvent cité comme premier chef-d'oeuvre du cinéma parlant, ce film est une véritable célébration de la musique du peuple noir américain, conviant spirituals, blues et tap dance. Musique par Irving Berlin.

King Vidor
Né au Texas de parents immigrés, King Vidor se passionne très tôt pour le cinéma. Il travaille comme projectionniste dans sa ville natale, tout en réalisant des courts métrages et des documentaires amateurs. Déterminé à graver les échelons, il s’installe à Hollywood en 1915, où il devient figurant, accessoiriste, caméraman, puis scénariste et assistant metteur en scène (il travaille entre autres pour D.W. Griffith sur Intolérance en 1916). A partir de 1918, il réalise plusieurs films muets avec peu de moyens, dont The Jack-Knife Man en 1920, qui est sans doute la moins méconnue de ses réalisations durant cette période. Il se fait ensuite remarquer par la MGM où il entre en 1923 et pour laquelle il réalisera plusieurs de ses œuvres cultes. Allociné.

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King Vidor’s Hallelujah
1894 was a uniquely auspicious year for the movies. Not only is that when film history as we have come to know it began, but three of the medium’s greatest directors were born: Jean Renoir, John Ford, and Josef von Sternberg. It was also the year of King Vidor’s birth, and, while he may not have achieved quite the unity of vision of the other three, he came close...
