Hedi, un vent de liberte
Les films rassemblés dans cette série ont tous été réalisés et produits au cours des dix dernières années. Ils donnent à voir parfois un état des lieux ou même un état du monde. Ces œuvres singulières explorent aussi de nouveaux registres poétiques, des méthodes de tournage qui surprennent et saisissent par leur capacité à rendre compte de l’air que l’on respire, avec le sens de la métaphore, de la provocation ou du jeu.
Hedi est un jeune homme sans histoire. Indifférent à ce qui l'entoure, il laisse faire. Il laisse sa mère envahissante et autoritaire organiser son mariage, son supérieur hiérarchique, son frère, tout le monde lui dicte la bonne conduite. Non pas qu'il ne comprenne pas ce qui lui arrive, mais il préfère attendre que ça se passe. Plus tard, il fait la connaissance de Rim, une jeune animatrice dans un hôtel. Intrigué par son insouciance et sa liberté, Hédi finit par se laisser embarquer dans une relation amoureuse passionnelle. Hedi se trouve confronté à faire des choix.
Mohamed Ben Attia
Mohamed Ben Attia est un réalisateur et scénariste tunisien diplômé de l'Institut des hautes études commerciales de Carthage en 1998. Il projette ensuite une carrière cinématographique et tente de rentrer à La Femis de Paris, dont il se voit refuser l'accès après le troisième et dernier tour des sélections. Ben Attia est quelques années plus tard détenteur d'un diplôme d'études supérieures spécialisées en communication audiovisuelle obtenu à l'université de Valenciennes. Formé à l'atelier d'écriture Sud Écriture à Tunis, il commence l'écriture et la réalisation de plusieurs courts métrages de fiction, en débutant avec Romantisme : deux comprimés matin et soir en 2005 et en 2006, Comme les autres (Kif Lokhrin), son second court métrage. Après Mouja, dévoilé aux Journées cinématographiques de Carthage (2010) et sélectionné à CinemAfrica 2011 à Stockholm, il réalise Loi 76 (2011), son quatrième court métrage, puis Selma (2013). Il passe au long métrage en 2016 avec Hedi, un vent de liberté produit et coproduit par les frères Dardenne (Les Films du Fleuve) et Nadim Cheikhrouha (Tanit Films), convaincus par son dernier court métrage.En 2018, il participe au Festival de Cannes où son film Mon cher enfant est projeté à la Quinzaine des réalisateurs.