Jack Paradise
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Le jazz à Montréal dans les années 30 !
Ce long métrage raconte quarante ans de la vie de Jack Paradise, un pianiste de jazz qui deviendra le prince de la vie nocturne montréalaise de la grande époque. On y campe le Montréal des années 30 à 60 alors que la métropole était une escale de choix pour les musiciens de jazz renommés. Certains délaissaient même les clubs de New-York au profit des nombreux cabarets montréalais. (Éléphant)

Gilles Noël
Gilles Noël a à son actif une quinzaine de scénarios dont deux courts métrages qu’il a lui-même réalisés. En 1995, il tourne son premier long métrage, Erreur sur la personne qui lui vaut plusieurs éloges et des participations à de nombreux festivals. En 2004, Noël sort Jack Paradise, un second film ambitieux traitant des années folles de la métropole québécoise. (Films du Québec)
