Je m'appelle humain
Depuis 10 ans, le Prix collégial du cinéma québécois, parrainé par Québec Cinéma, célèbre notre cinéma en le plaçant au centre des regards de la communauté collégiale. Ce cycle soulignera le 10e anniversaire de cette grande fête qui permet aux étudiant.e.s de se sensibiliser au cinéma d’ici et présentera les films lauréats du PCCQ depuis 2012.
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
Remontant la piste de son passé, la poétesse innue Joséphine Bacon entraîne la cinéaste Kim O'Bomsawin et son équipe dans les rues de Montréal, où elle s'est établie à la fin des années 1960. Son pélerinage se poursuit dans le Nushimit, où elle a vu le jour. C'est sur cette terre ancestrale de la Côte-Nord, près de Baie-Comeau, que Joséphine continue à puiser sa force vitale et la source de son inspiration.
Kim O'Bomsawin
D'origine Abénakise, Kim O'Bomsawin a terminé une maîtrise en sociologie avant de débuter une carrière de cinéaste documentaire. Elle a ainsi collaboré au développement de plusieurs séries documentaires, que ce soit comme scénariste ou assistante à la réalisation. Elle également été co-auteur de la série de fiction Les Sioui-Bacon.
Elle réalise ensuite son premier documentaire, La ligne rouge sur la passion du hockey chez les jeunes autochtones. Parce que les questions liées à la condition féminine –et plus particulièrement les enjeux touchant les femmes autochtones à Montréal– elle s'est jointe en 2014 au comité consultatif du Conseil des Montréalaises. En parallèle, elle a travaillé à de nombreuses productions télévisuelles et web, dont Je ne veux pas mourir, Kirano et Moretan Mamom (Marchons ensemble). Son long-métrage Ce silence qui nous tue sur les femmes autochtones disparues a été porté par Wabanok productions. Elle tourne l'année suivante un 52 minutes sur les culture musicale autochtone, Du teweikan à l'électro.