Kashima Paradise
À notre invitation, la directrice des collections de la Cinémathèque de Toulouse, Francesca Bozzano, nous a proposé une sélection des plus variées de courts et de longs métrages puisés dans leur catalogue. Dix séances de cinéma muet, expérimental, animé, underground, documentaire ou classique, incluant plusieurs restaurations réalisées par la Cinémathèque de Toulouse ou à partir d’éléments conservés dans leurs voûtes.
Lauréat du Prix Georges-Sadoul en 1973
À partir de leurs dessins, des enfants algériens parlent de leur expérience de la guerre. Projeté clandestinement, saisi dix-sept fois et censuré pendant douze ans, un film majeur sur la guerre d’Algérie. (Cinémathèque de Toulouse)
Référence du cinéma militant, Kashima Paradise suit et ausculte les rapports de force qui opposent les paysans japonais aux grands groupes industriels. Entre Kashima et Tokyo, le portrait sociologique d’une nation au début des années 1970, brossé par un cameraman d’exception, Yann Le Masson, véritable légende du cinéma direct. Le documentariste témoigne comme personne de la fureur du monde et Kashima Paradise est son chef-d’œuvre. Un indispensable geste documentaire, magnifié par le commentaire écrit par Chris Marker et lu par Georges Rouquier. (Cinémathèque de Toulouse)
Yann Le Masson
Yann Le Masson est un réalisateur de documentaires et directeur de la photographie français. Il est le cofondateur, avec Jean-Michel Carré et Serge Poljinsky, du collectif de production Grain de sable en 1974. Le spécialiste du documentaire, critique et essayiste, Patrick Leboutte, le décrit à l’époque comme un caméraman d’exception et une légende du cinéma direct dont chaque film a balisé l'histoire du geste documentaire. Pour lui, Kashima Paradise (1973), co-réalisé avec Bénie Deswarte, est son chef-d'œuvre.
Bénie Deswartes
Bénie Deswartes est une réalisatrice et preneuse de son, connue pour son travail sur le documentaire Kashima Paradise (1973) et Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975) de Chantal Akerman.