Le chien des Baskervilles
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Dans la sombre lande anglaise un chien démoniaque hante la famille Baskerville depuis des générations. Sherlock Holmes et son fidèle compagnon, le Dr Watson, sont engagés pour élucider la malédiction. Alors qu'ils enquêtent sur les mystères entourant la mort du dernier héritier des Baskerville, ils se retrouvent plongés dans une toile de secrets, de trahisons et de peurs ancestrales. Leur quête les conduit à affronter le terrible chien des Baskerville et à révéler la vérité terrifiante derrière cette légende sombre.

Terence Fisher
Terence Fisher est un réalisateur britannique. Il est avant tout connu pour avoir réalisé les plus célèbres films de la firme britannique Hammer Film Productions, tels que Frankenstein s'est échappé, Le Cauchemar de Dracula, qui ont renouvelé les vieux mythes du fantastique avec une mise en scène jouant sur les couleurs, les décors réalistes, et une ambiance gothique. Sa version de Dracula est particulièrement importante pour l'esthétique des films de vampires et du cinéma fantastique en général : c'est la première fois que l'on voit les canines proéminentes de Dracula, du sang à l'écran, et une tension érotique inédite. Il a aussi révélé les deux acteurs : Peter Cushing et Christopher Lee.

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Sur notre blogue
Horreur - Cauchemars canins
Si les animaux ont toujours eu une place de choix dans l’horreur, les canidés y sont particulièrement à l’honneur. Les créatures qui montrent les crocs ont hanté les films d’horreur pour mieux réveiller nos terreurs profondes : la métamorphose du corps et le basculement dans la folie.