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Faccia a faccia (VOISTF)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 2 février 2024
Durée
112 min
Cycles
Westerns spaghetti

À l’instar du genre jubilatoire qu’elle désigne, l’expression « western spaghetti » n’a cessé de gagner en estime et en sympathie. Né au milieu des années 1960, le western à l’italienne est un univers à part entière, dont le langage de cinéma, le ton anarchisant et l’iconographie spectaculaire ont eu un impact considérable. Présenté en collaboration avec l’Institut culturel italien de Montréal, ce cycle réunit les incontournables des « trois Sergio » (Leone, Corbucci, Sollima) et une sélection diversifiée de films des principaux cinéastes de la période. De quoi saisir la richesse d’un genre dont la beauté stylistique n’a d’égale que la saleté de ses protagonistes, et qui a su être tour à tour irrévérencieux et lyrique, drôle et violent, bon-vivant et politique, sombre et lumineux. Les versions présentées ont été choisies en fonction d’éléments tels que la langue (tous ces films étaient doublés, il n’y a donc pas de version « originale » unique), l’entièreté du montage et les restaurations récentes.

Le dernier face à face
Réalisé par
Sergio Sollima
Langue
VOISTF
Mettant en vedette
Gian Maria Volontè, Tomas Milian, William Berger
Pays
Italie, Espagne
Année
1967
Durée
112 min
Genre
Western spaghetti
Format
Numérique
Synopsis

Un professeur pacifiste se prend de fascination pour le mode de vie du hors-la-loi qui l’a pris en otage. Et bientôt, l’élève dépasse le maître. Un an après Colorado, Sollima retrouve l’acteur Tomás Milián, à qui il oppose cette fois Gian Maria Volonté, et prolonge sa réflexion philosophique sur le mal et ses faux-semblants. Le cinéaste, qui a grandi sous le fascisme, signe une fable magistralement mise en scène sur la tentation du pouvoir absolu et sur la façon dont l’érudition peut engendrer dans ce contexte une violence monstrueuse.

Le dernier face à face

Sergio Sollima

Né en 1921 à Rome, Sergio Sollima se passionne très jeune pour le cinéma. Il étudie les métiers de l’image avant de s’engager dans la Résistance en 1943. Après la guerre, il devient journaliste et critique, tout en menant une carrière d’auteur et metteur en scène de théâtre. Il rejoint ensuite le milieu du cinéma comme assistant réalisateur puis scénariste. Après avoir réalisé quelques films d’espionnage, il est sollicité par le producteur Alberto Grimaldi pour réaliser un western. Ce sera La resa dei conti (Colorado), avec lequel Sollima impose son style au sein du western spaghetti, se caractérisant par sa profondeur psychologique et son côté révolutionnaire – incarné par le personnage de Cuchillo, qu’il confie à l’acteur cubain Tomás Milián et qui va devenir un symbole de la gauche italienne. En trois films, Sollima s’impose ainsi aux côtés de Leone et de Corbucci comme l’un des « trois Sergio » qui ont dominé l’époque du western italien. Dans les années 1970, il poursuivra son parcours de cinéaste dans la veine du polar et du film d’aventure.

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Quand l'Italie révolutionna le western

Après le succès de Pour une poignée de dollars, le bal est lancé : les cinéastes italiens créent un univers à part entière, en inventant leur propre langage de cinéma, où le scope embrasse les visages avec autant d’ampleur que les paysages.

À propos de Sergio Sollima
Filmographie
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Présenté en collaboration avec

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