Le doulos
L’acteur Jean-Paul Belmondo, récemment disparu, a marqué le monde de la cinéphilie. Nous présentons l’étonnant Le voleur de Louis Malle (scénario de Jean-Claude Carrière), où le génial acteur partage la vedette avec la québécoise Geneviève Bujold. Vous pourrez également retrouver l’acteur dans Le doulos de Jean-Pierre Melville.
Maurice Faugel, à sa sortie de prison, règle quelques comptes et prépare un nouveau cambriolage avec son ami Silien. Il ne sait pas que dans le milieu, ce dernier a la réputation d’être un «doulos», c’est-à-dire un indicateur. Adaptation d'un roman policier de Pierre Lesou paru en 1957.
Jean-Pierre Melville
Né Jean-Pierre Grumbach dans une famille de commerçants à Paris en 1917, Melville tombe dans le cinéma dès sa plus tendre enfance : il n’a que six ans lorsque ses parents lui offrent une caméra Pathé-Baby. Pendant les années 1930, il développe une cinéphilie boulimique, se passionne pour le cinéma américain et affirme sa vocation. La Seconde guerre mondiale, qu’il passe dans la Résistance, est une expérience décisive. C’est d’ailleurs lorsqu’il rejoint la France libre à Londres en 1942 qu’il prend pour pseudonyme le nom d’un de ses écrivains de chevet, Herman Melville. La guerre terminée, il autoproduit avec très peu de moyens ses premiers films, Vingt-quatre heures de la vie d’un clown et Le silence de la mer. Très attaché à son indépendance en tant que créateur, Melville fonde en 1955 les studios Jenner, dans lesquels il produira la majeure partie de son œuvre. Il connaît son plus grand succès public avec son avant-dernier film, Le cercle rouge.
(photo : Unifrance)