Les faux tatouages
Thème primordial et éternel s’il en est, l’amour occupe sans surprise une place de choix au cinéma. Romantique, charnel, obsessif, ambigu, interdit, léger ou grave, l’amour à l’écran est aussi diversifié que les individus qui vivent ses histoires. Piochant dans diverses époques, tonalités et cinématographies, ce cycle rassemble quelques films marquants qui sauront réchauffer les cœurs, de la rentrée hivernale jusqu’à la Saint-Valentin.
En présence du cinéaste, Pascal Plante
Lauréat du Grand prix Focus Québec/Canada, FNC 2017
Théo fête ses 18 ans seul, s’enivrant de bières bon marché et de l’adrénaline d’un spectacle punk rock brutal. C’est là qu’il rencontre Mag, une jeune adulte colorée qui l’invite à passer la nuit avec elle. De cette rencontre fortuite naît une idylle sans étiquette avec pour date d’expiration le départ imminent de Théo, qui est contraint de quitter Montréal afin de repartir à neuf dans une petite ville, loin d’un passé empreint de culpabilité et de remords.
Pascal Plante
Pascal Plante est un cinéaste montréalais dont le plus récent long métrage, Les chambres rouges, a été retenu en sélection officielle du festival de Karlovy-Vary et de Fantasia en 2023. Diplômé de l’Université Concordia, il a écrit et réalisé de nombreux court métrages, incluant Blonde aux yeux bleus (Meilleur court métrage canadien, VIFF 2015), Nonna (Slamdance 2017) et Blast Beat (Slamdance 2019). Son premier long métrage de fiction, Les faux tatouages, a remporté le Grand prix Focus Québec/Canada au FNC 2017 et a été sélectionné à la Berlinale 2018 alors que Nadia, Butterfly a été retenu en sélection officielle du Festival de Cannes en 2020. Pascal se décrit comme un cinéphile devenu cinéaste de fiction aux tendances de documentariste.