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Lost and Delirious (VOA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 25 mai 2022
Durée
103 min
Cycles
Léa Pool : Figures mouvantes

La cinéaste Léa Pool crée depuis quelques décennies une œuvre à part dans la cinématographie québécoise. En plus de poser la question des genres depuis ses premiers films, elle affirme depuis ses débuts un regard acéré, précis sur des parcours d'individualités à la croisée des chemins, portés par des quêtes subjectives, existentielles, nourries d'un souffle narratif exemplaire et une maitrise certaine de l'image.

En présence de la réalisatrice

Lost and Delirious
Réalisé par
Léa Pool
Langue
VOA
Mettant en vedette
Piper Perabo, Jessica Paré, Mischa Barton
Pays
Québec
Année
2001
Durée
103 min
Genre
Drame
Format
35 mm
Synopsis

Mouse Bradford vient tout juste d'arriver au collège de jeunes filles Prekins. Elle a laissé derrière elle la petite ville qui l'a vu grandir, son père et sa belle-mère. Mouse est vite adoptée par ses deux compagnes de chambre plus âgées, la pétillante Paulie à l'esprit vif et la charmante et belle Tory. Même si elles sont les amies les plus proches qu'elle n'ait jamais eues, Mouse est cependant confuse quant à la profondeur de la relation qui unit Paulie et Tory.

Lost and Delirious
Prix et reconnaissances

Léa Pool

Léa Pool naît et grandit en Suisse avant d’émigrer au Québec en 1975 à l’âge de 25 ans. Après des études en communication, elle enseigne le cinéma et la vidéo à l’UQAM tout en réalisant des émissions et ses premiers films. Aussi bien appréciées par le public que par la critique, les œuvres qu’elle signe dans les années 1980 (Strass Café, La femme de l’hôtel, Anne Trister, À corps perdu), se démarquent dans les festivals internationaux et témoignent déjà des thèmes de prédilection de la cinéaste : quêtes de sens individuelles, trajectoires féminines, relations intimes… Son travail de fiction des années 1990 confirme sa place dans la cinématographie québécoise tandis qu’elle se tourne également vers le cinéma documentaire. Au cours des deux dernières décennies, Léa Pool a réalisé plusieurs coproductions internationales, ainsi que son plus grand succès public : La passion d’Augustine (2015). Son œuvre a régulièrement été mise à l’honneur à travers le monde, lui valant des distinctions prestigieuses.

Photo : Monic Richard

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Revendiquant sa liberté de filmer, Léa Pool détourne la morale traditionnelle attachée à l'œuvre d'initiation en expulsant à peu près tous les adultes de son univers ou encore en traitant l'homosexualité féminine comme une très pure histoire d'amour que vient détruire une société moins prête qu'elle ne veut bien l'avouer à accepter ce comportement.
Philippe Gajan, 24 images, 2001
Distribution complète
À propos de Léa Pool
Filmographie | Réalisatrice
Filmographie | Scénariste

Léa Pool : celle qui s'est réinventée en devenant cinéaste

Peu de femmes étaient réalisatrices au Québec quand Léa Pool a fait ses débuts. Elle dit n'avoir jamais fait de cette féminité un moteur ni y avoir vu un frein, mais elle a construit patiemment une œuvre rendant hommage aux femmes à travers des relations mères-filles complexes. Rencontre avec celle dont l'enfance douloureuse a fini par être cicatrisée par le cinéma.

3 histoires vraies de Léa Pool
DAMES DES VUES : Portrait de Léa Pool

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