Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Le jeune Oliver Twist s'enfuit de l'orphelinat où il est maltraité. Son aventure lui fait connaître des personnages hors du commun, comme l'Esquiveur, un jeune garnement qui vole pour le compte du sinistre Fagin. Grâce à l'appui de Nancy, la fiancée de Sikes, et a la mansuétude d'un aristocrate, M. Brownlow, Oliver pourra enfin connaître une vraie vie de famille.

Carol Reed
Carol Reed est un réalisateur, producteur et scénariste britannique. Il s’est surtout fait connaître pour ses adaptations cinématographiques des romans de Graham Greene, qu'il a co-écrites avec lui : The Fallen Idol (1948), The Third Man (1949), qui remporte la Palme d'or à Cannes, et Our Man in Havana (1959). En 1968, il réalise l'un de ses derniers films, Oliver! (1968), adaptation de la comédie musicale éponyme, elle-même inspirée du roman Oliver Twist de Charles Dickens. Ce film lui vaut tous les honneurs, remportant pas moins de cinq Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. En 1953, il devient l'un des premiers cinéastes britanniques à être anobli pour l'ensemble son œuvre.
