Seul au monde
Lointaines et mystérieuses, hostiles ou voluptueuses, microcosmes infernaux ou mondes rêvés, les îles ont toujours éveillé l’imaginaire des cinéastes. Isolées par nature, elles sont bien souvent des lieux de perdition, de façon métaphorique ou littérale, propices à l’errance, à l’introspection et à l’oubli. Circonscrites par les eaux, elles sont le décor idéal de huis clos et d’aventures intenses où la mise en scène se plie aux contraintes géographiques. Alors que bien des îles réelles sont aujourd’hui en voie de perdition, nous vous proposons de revisiter quelques îles de fiction sur le rivage desquelles le cinéma s’est merveilleusement échoué.
Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Tom Hanks
Chuck, employé de la compagnie de fret FedEx, est appelé à la dernière minute le soir de Noël pour accompagner un vol. Mais l’avion s’écrase dans l’océan Pacifique et Chuck, seul survivant, échoue sur une île déserte. Il apprend à survivre et voit les années passer, avec pour seul compagnon un ballon de volleyball trouvé dans la cargaison qu’il nomme Wilson.

Robert Zemeckis
Robert Zemeckis est un réalisateur, producteur et scénariste américain. Après avoir remporté un Student Academy Award pour son court métrage A Field of Honor, il se fait remarquer par Steven Spielberg qui produira ses deux premiers films. Il se fait ensuite découvrir du grand public avec le film d’aventures À la poursuite du diamant vert sur lequel il rencontre le compositeur Alan Silvestri, qui assurera la bande son de tous ses films. Ce succès lui permet de réaliser la trilogie Retour vers le futur (1985-1990) et l’ambitieux Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988), dans lequel il peaufine un procédé combinant animation et prises de vue réelles. Ce film lui vaudra 4 Oscars. En 1994, il triomphe à nouveau lors de cette cérémonie avec Forrest Gump, pour lequel il est élu meilleur réalisateur. Il remportera ultimement 6 Oscars, dont celui de meilleur film. Après un autre grand succès mettant en vedette Tom Hanks, Seul au monde (2000), il initie une nouvelle technique de capture de mouvement qu'il a lui-même développée et qui change radicalement la façon de concevoir les films en permettant de se libérer des contraintes du réel. Il réalisera notamment les films Boréal Express (2004), La légende de Beowulf (2007) et Un conte de Noël (2009) avec cette technologie avant de revenir à un cinéma plus traditionnel.
