Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Le premier film de John Cassavetes.
Le premier long métrage de Cassavetes et la première incursion de Charlie Mingus dans la musique de film. Le cinéaste, son caméraman et ses acteurs improvisent dans les rues de New York. Mingus improvise avec Shafi Hadi, Phineas Newborn et Jimmy Knepper.

John Cassavetes
John Cassavetes est un acteur, réalisateur et scénariste américain. D'abord connu comme acteur à la télévision et au cinéma, il est devenu un pionnier du cinéma indépendant américain en écrivant et réalisant des films financés en partie par ses revenus d'acteur. Comme réalisateur, Cassavetes place les acteurs au centre de ses films, mettant l'accent sur les relations humaines brutes et les « petites émotions » au lieu de privilégier les récits hollywoodiens classiques, le method acting et les productions stylisées. Ses films sont souvent associés à une esthétique improvisée, proche du cinéma vérité. On lui doit notamment Shadows (1959), Faces (1968), Husbands (1970), A Woman Under the Influence (1974) et Opening Night (1977).
