Silent Running
La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
À la suite de guerres et de catastrophes, la Terre est devenue hostile à la vie et ce qu’il restait de la faune et de la flore a été conservé dans des serres géantes qui orbitent autour de Saturne. Un jour, les équipages reçoivent l’ordre de détruire les serres et de rentrer sur Terre. L'un des astronautes refuse d'accepter l'ordre.
Douglas Trumbull
Douglas Trumbull est un réalisateur, producteur et scénariste américain. Il est surtout connu pour être l'un des pionniers des effets spéciaux visuels dès la fin des années 1960 avec son travail sur le film 2001, l'odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick. Entre autres techniques qu'il met au point pour ce film, Trumbull adapte le slit-scan, une technique mécanique permettant d'obtenir des animations psychédéliques. En 1971, il réalise son premier long métrage, Silent Running, dans lequel il utilise un certain nombre de techniques visuelles et mécaniques qu’il a développées pour 2001, mais qui n'ont pas été utilisées. Le film est acclamé par la critique. À la fin des années 1970, Trumbull travaille sur les effets spéciaux des films Rencontres du troisième type (1977) de Steven Spielberg et Star Trek, le film (1979) de Robert Wise. Il est aussi superviseur des effets visuels sur le film Blade Runner (1981) de Ridley Scott. En 1983, il réalise un deuxième long métrage de science-fiction, Brainstorm, pour lequel il invente le procédé showscan améliorant la netteté et la luminosité de l’image afin d’accroître le sentiment de réalité et de profondeur. En 2012, il reçoit un Oscar pour l'ensemble de sa carrière artistique. Le génie et le talent de Douglas Trumbull sont aujourd'hui reconnus et les films de science-fiction qu'il a réalisés sont considérés comme des modèles du genre.
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Sur notre blogue
Ces robots qui nous côtoient
Le cinéma a grandement contribué à forger notre imaginaire des robots. Androïdes d’apparence humaine et créatures mécaniques aux formes plus rustiques n’ont pas été employés de la même façon, ni dans leur questionnement de la moralité humaine, ni pour les sentiments qu’ils éveillent auprès du public. À l’heure où l’intelligence artificielle est bien réelle, retour sur quelques classiques robots de cinéma.
