The Babadook
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Après la mort brutale de son mari, Amelia tente de ramener son fils de 6 ans, Samuel, à la raison. Ce dernier est devenu totalement incontrôlable et elle n'arrive pas vraiment à l'aimer. Lorsqu'un livre de contes intitulé "Mister Babadook" apparaît mystérieusement dans leur maison, Samuel est persuadé que le "Babadook" est la créature qui hante ses rêves. Ses visions deviennent de plus en plus réelles, et il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d'elle et se rend compte que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations...
Jennifer Kent
Jennifer Kent, née le 5 mars 1969 à Brisbane, est une actrice, scénariste et réalisatrice australienne. Elle a été remarquée pour son premier long métrage, The Babadook sorti en 2014. Son deuxième long métrage, The Nightingale, a été récompensé à la Mostra de Venise 2018, où il était le seul film de la compétition réalisé par une femme.
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Horreur - Qui a peur du croque-mitaine ?
Dans presque toutes les cultures, on retrouve un personnage maléfique qui sert à faire peur aux enfants – mais finit parfois par faire peur aux adultes… Qu’on l’appelle le croque-mitaine, Baba-Yaga, le bonhomme de sept heures ou le boogeyman, ses héritiers peuplent le cinéma d’horreur, qui raffole des monstres tortionnaires plus grands que nature.