The Most Dangerous Game
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Dans une île isolée, un comte russe nommé Zaroff, à l'esprit un peu fêlé, chasse les naufragés comme s'il s'agissait de bêtes sauvages.
Ernest B. Schoedsack
Ernest B. Schoedsack a commencé sa carrière dans le cinéma en 1914, quand il est devenu cadreur pour Mack Sennett. Durant la première guerre mondiale, il servira dans le Signal Corps de l'United States Army en France, toujours en tant que cadreur. Après la guerre, il travaillera dans l'unité photographique de la Croix-Rouge américaine en Pologne durant la Guerre soviéto-polonaise puis en Turquie durant la Guerre gréco-turque. Il fut alors recruté par le New York Times en tant que cadreur pour une expédition autour du monde.
Irving Pichel
Irving Pichel réalise plusieurs films, dont Le Miracle des cloches, Monsieur Peabody et la sirène et Destination... Lune ! (1950). Il est le narrateur dans Qu'elle était verte ma vallée de John Ford et est la voix de Jésus dans le film The Great Commandment. Au milieu des années 1940, Pichel joue de petits rôles dans plusieurs de ses films et est le narrateur de La Charge héroïque (1949) de John Ford. Ses derniers films en tant que réalisateur sont Martin Luther en 1953 et Le Jour du Triomphe en 1954.