Une vieille maîtresse
De film en film, Catherine Breillat a inlassablement exploré la façon dont la sexualité se glisse dans les interstices de l’existence. En cédant à leurs pulsions et à leurs fantasmes, les personnages de Breillat défient les apparences, le conformisme et les normes sociales. Refusant une étouffante banalité, ils tentent coûte que coûte d’être en vie, au risque de se perdre en chemin et d’en souffrir. Alors que la cinéaste vient de présenter son nouveau film au festival de Cannes, ce cycle réunit sept de ses films majeurs, de 36 fillette à Une vieille maîtresse, afin de replonger dans une œuvre inclassable, qui affronte comme peu l’ont fait, et de surcroît au féminin, de supposés tabous.
Paris, 1835. Le beau Ryno de Marigny doit épouser la jeune Hermangarde de Polastron, dont il semble véritablement épris. Mais sa maîtresse Vellini, une Malgache possessive qu'il fréquente depuis dix ans, ne peut l'imaginer longtemps dans les bras d'une autre femme...

Catherine Breillat
Catherine Breillat, née le 13 juillet 1948 à Bressuire (Deux-Sèvres), est une réalisatrice, scénariste et romancière française. En 1972, elle joue aux côtés de sa sœur dans Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci. Après un second film, Tapage nocturne, elle met sa carrière de réalisatrice entre parenthèses et se consacre à scénariser pour d'autres, notamment pour Federico Fellini (Et vogue le navire…) et Maurice Pialat (Police). Elle retourne à la réalisation avec 36 Fillette (également adapté d'un de ses romans) et Sale comme un ange. Appréciée par la critique mais inconnue du public, elle rencontre enfin le succès avec Parfait amour !, en 1996, suivi de Romance, en 1999. (Wikipedia)
