Break-up, érotisme et ballons rouges
L'extraordinaire parcours de ce comédien, figure de proue du cinéma italien et européen pendant plus de trois décennies, nous ramène au cœur du cinéma d'auteur le plus exigeant comme au cinéma populaire le plus inventif, joyeux et iconique. Une certaine idée du style, sa désinvolture toute en élégance ont fait de lui l'une des incarnations les plus abouties de l'acteur au grand écran.
Mario, riche propriétaire d’une usine de bonbons, devient peu à peu obsédé par ses ballons publicitaires au point d’en perdre progressivement la raison.
Marco Ferreri
Marco Ferreri est un réalisateur, acteur et scénariste italien. Porté par l’effervescence culturelle de l’après-guerre en Italie, il s’installe à Rome et se lance dans la production d’une série de documentaires en demandant à divers cinéastes et scénaristes (dont Luchino Visconti, Vittorio De Sica, Federico Fellini, Alberto Moravia et Cesare Zavattini) de réaliser des films. En 1952, il est directeur de production sur le film d'Alberto Lattuada Le manteau. Son film La petite voiture, en 1960, triomphe à la Mostra de Venise 1960, et obtient à Paris le Grand prix de l’humour noir. Dans les années 1970, ses films analysent les névroses qu'engendrent la productivité industrielle et l’accumulation capitaliste dans la société moderne. Il fait d'Annie Girardot un animal de cirque, doté d’un impressionnant système pileux dans Le mari de la femme à barbe, il demande à Ugo Tognazzi d'incarner un professeur d'éducation sexuelle dans Contre-sexe et transforme Catherine Deneuve en femme-chienne dans Liza. Dans La grande bouffe, il met en scène le suicide de quatre amis par hyper-alimentation. La présentation du film fait scandale au Festival de Cannes 1973. Ferreri continuera de faire des films jusqu'en 1996, tournant comme dernier film un documentaire sur l'histoire du cinéma, Nistrate d'argent.
Explorer
Présenté en collaboration avec
