Le bon, la brute et le truand
Les projections ponctuelles intitulées À la demande générale nous permettent de répondre aux demandes spéciales de nos spectateurs, vous! Que ce soit un film d'une rétrospective que vous désirez revoir, ou une œuvre sur laquelle vous souhaitez attirer notre attention, nous sommes ouverts à toutes les suggestions. L'équipe de programmation recueille les suggestions du public et y répond dans la mesure du possible.
Pendant la guerre de Sécession, les chemins de trois bandits convergent alors qu'ils sont en quête du même trésor. La version intégrale du film comporte plusieurs scènes qui ajoutent à la complexité du propos de Leone et à l'ambivalence de ses personnages.
Sergio Leone
Né en 1929 à Rome, Sergio Leone est le fils de l’actrice de cinéma muet Bice Waleran et du cinéaste Roberto Roberti, dont la carrière connut un coup d’arrêt du fait de son opposition au fascisme. Le hasard veut que le jeune Sergio aille à la même école qu’Ennio Morricone, qui composera la musique de ses futurs films. Après la Seconde Guerre mondiale, il débute sa carrière comme assistant auprès de cinéastes italiens (Vittorio de Sica entre autres), mais aussi américains (Robert Wise, William Wyler...). Il entame son parcours de réalisateur avec des péplums. Puis Leone a l’idée de se tourner vers le western, qu’il revisite complètement, s’éloignant du western américain alors en déclin. En 1964, Pour une poignée de dollars marque l’avènement d’un style et de codes qui vont définir le western à l’italienne, genre qui connaît un immense succès dans la décennie qui suit, avec Leone comme figure de proue. En 1984, il signe une dernière grande fresque, Il était une fois en Amérique, s’emparant cette fois de l’univers du gangstérisme américain.