Le cinéma a toujours raffolé des histoires d’évasion. Récits épiques ou huis-clos intimistes, films de guerre ou de prison, tragédies ou comédies, celles-ci reflètent autant les injustices, la violence et les conflits qui déchirent les hommes que leur propension à la solidarité et à la compassion. L’inventivité que les personnages consacrent à s’échapper renvoie à celle des cinéastes qui mettent en scène leur emprisonnement pour mieux le faire éclater : un jeu toujours minutieux, sur fond de contraintes spatiales et de course contre la montre.
Quatre prisonniers ont résolu de s’enfuir grâce au plan de l’un d’entre eux qui est déjà parvenu à fuir plus d’une fois…
![Le trou](/cdn-cgi/image/format=auto/workspace/uploads/films/affich_1678267844-fr-1707861200.jpg)
Jacques Becker
Jacques Becker est un réalisateur et scénariste français, père du réalisateur Jean Becker. Ses films, réalisés dans les années 1940 et 1950, englobaient une grande variété de genres et étaient admirés par certains des cinéastes qui ont mené le mouvement de la Nouvelle Vague. Il entreprend le tournage de son premier film, L’or du Cristobal, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, mais le tournage est interrompu faute d’argent. Il sera complété par Jean Stelli alors qu’il sera mobilisé. Fait prisonnier de guerre, Becker tourne le premier de trois films fait sous l’Occupation, Dernier atout (1942), à son retour à Paris. Après la guerre, il tourne plusieurs comédies, dont Antoine et Antoinette, Palme d’or au Festival de Cannes 1947 et Rendez-vous de juillet (1949), lui permettant de remporter le prix Louis-Delluc. En 1960, il termine le montage de l'un de ses plus beaux films, son dernier : Le trou.
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