Les années de rêve
Cycle consacré à la présence du FLQ dans le cinéma québécois, programmé par Sylvain Garel, à l'occasion de la publication de son livre extrêmement fouillé sur le sujet avec les éditions Somme toute.
Sur un poème de Michèle Lalonde, se déroule un montage de photos dénonçant l'impérialisme économique et culturel des classes dominantes et l'exploitation de l'homme par l'homme.

De la Révolution tranquille à la crise d’Octobre, en passant par la visite du général de Gaulle, un jeune couple montréalais vit au rythme des événements sociaux qui marquent le Québec et la métropole.

Pierre Falardeau
Pierre Falardeau est un cinéaste, écrivain, pamphlétaire et militant indépendantiste québécois. Il réalise son premier film en 1971, le court métrage Continuons le combat. Au cours des années 1970, il se joint à son ami comédien Julien Poulin dans la réalisation de plusieurs documentaires : À mort (1972), Les Canadiens sont là (1973), Le Magra (1975), À force de courage (1977), Pea Soup (1978, contenant la fameuse scène du PFK Kid) et Speak White (1980). Ces premiers films, moins connus du public, culmineront avec la série des Elvis Gratton, mettant en scène un admirateur d'Elvis Presley, caricature de la petite bourgeoisie canadienne-française fédéraliste. Compilant trois courts métrages réalisés entre 1981 et 1985, le film Elvis Gratton : Le King des kings demeure aujourd'hui une œuvre marquante de la cinématographie québécoise et son personnage principal est entré dans le folklore québécois. Par la suite, Falardeau réalise surtout des longs métrages de fiction. On retrouve des films plus dramatiques tels que Le Party (1989), Le Steak (1992), Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001). Falardeau poursuivra aussi dans la comédie en réalisant deux suites au premier Elvis Gratton : Elvis Gratton II : Miracle à Memphis (1999) et Elvis Gratton XXX : La Vengeance d'Elvis Wong (2004).
Photo: Collections de la Cinémathèque québécoise.

Jean-Claude Labrecque
Jean-Claude Labrecque a suivi une formation d'assistant en photographie à l'ONF. En tant que directeur de la photographie, il a tourné nombre des premiers films clés de Claude Jutra (À tout prendre), Michel Brault (Entre la mer et l'eau douce), Gilles Carle (La vie heureuse de Léopold Z), Gilles Groulx (Le chat dans le sac) et Don Owen (The Ernie Game). Il a quitté l'ONF en 1967 pour créer sa propre société de production, bien qu'il ait continué à travailler à son compte au conseil d'administration. Parmi ses films les plus connus, citons La visite du général de Gaulle au Québec, les Jeux de la XXIe Olympiade et son second long métrage, Les vautours, une méditation personnelle éloquente et charmante sur la naissance d’une génération considérée par la critique comme son meilleur film. Plus récemment, il a été caméraman de Bernard Émond dans des films acclamés par la critique comme La femme qui boit, La neuvaine et Contre toute espérance. Parmi ses nombreuses récompenses et citations, il a remporté deux prix Écrans canadiens, en 1964 et 1970, et le prix Jutra du meilleur documentaire en 2003.
