Les chansons d’amour
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Toutes les chansons d'amour racontent la même histoire
Les chansons d’amour est un film musical à la fois nostalgique par ses références cinématographiques - des Parapluies de Cherbourg à Jules et Jim - et moderne dans le portrait tracé de personnages très attachants. Au cœur de ce très joli film, il y a aussi, et surtout, les chansons composées par Alex Beaupain, ami de longue date du cinéaste Christophe Honoré et compositeur de la musique de tous ses films, qui lui ont valu le César de la meilleure bande originale.
Christophe Honoré
Adolescent cinéphile, Christophe Honoré suit des études de Lettres Modernes et de cinéma en Bretagne. Il monte à Paris en 1995, année de la publication de Tout contre Leo, son premier livre pour enfants, un genre dans lequel il se fait un nom, en abordant des thèmes jusqu'alors tabous (le sida, l'homoparentalité). Également auteur de romans "adultes" salués par la critique (L'Infamille, La Douceur) et dramaturge, il réalise en 2000 son premier court métrage, Nous deux, et collabore au scénario des Filles ne savent pas nager. Allociné.
Image : UniFrance
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La musique d’Alex Beaupain dans le cinéma de Christophe Honoré : la débâcle des sentiments
Peut-on réellement parler de musique lorsque l’on évoque le duo Beaupain-Honoré ? Les chansons y sont comme autant de dialogues et précipitent l’action des personnages souvent empêtrés dans leurs sentiments. Ici, la musique ou plutôt la chanson est synonyme de « parler vrai » et donc de vérité...