Les contes de la lune vague après la pluie
Géants, fées, magiciens, fantômes, dragons et monstres de toutes sortes... Voilà ce que votre Cinémathèque vous offre cet été ! Depuis Méliès, les cinéastes se sont emparés du potentiel fantastique du cinéma, donnant naissance à d’infinies fantasmagories, à un spectacle extraordinaire où l’irréel devient réel. Entamez votre voyage vers la fantaisie et les vastes espaces de l’imaginaire : quelle que soit votre génération, les monstres et les merveilles qui ont peuplé votre esprit et votre enfance sont de retour en cet été 2025 !
Lauréat du Lion d'argent du meilleur réalisateur, Mostra de Venise 1953
Dans le Japon du XVIe siècle, un modeste potier rêvant de s’enrichir est ensorcelé par une élégante dame qui est en fait un fantôme. Dans la prison dorée de sa demeure, il en oublie sa famille qui subit la guerre. S’inspirant à la fois de deux contes de Ueda Akinari et d’une nouvelle de Guy de Maupassant, Kenji Mizoguchi signe ici l’un de ses films les plus célèbres, fascinante incursion tragique dans le XVI siècle japonais, avec ses fantômes, ses sorcières et ses forces malfaisantes.

Kenji Mizoguchi
Kenji Mizoguchi est un cinéaste japonais ayant réalisé environ une centaine de films au cours de sa carrière, entre 1923 et 1956. Parmi ses œuvres les plus acclamées figurent Conte des chrysanthèmes tardifs (1939), La vie d'O'Haru, femme galante (1952), Les contes de la lune vague après la pluie (1953) et L'intendant Sansho (1954), les trois derniers ayant tous été récompensés à la Mostra de Venise. L'oppression des femmes au Japon historique jusqu'à aujourd'hui était l'un des thèmes récurrents de ses films. Avec Akira Kurosawa et Yasujirō Ozu, Mizoguchi est considéré comme l'un des représentants de « l'âge d'or » du cinéma japonais.
