L'homme qui en savait trop
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Hitchcock propose le remake de son classique de 1936.
Une famille est mêlée malgré elle à un imbroglio diplomatique sordide.

Alfred Hitchcock
Né dans une banlieue populaire de Londres en 1899, Alfred Hitchcock entame sa carrière dans le cinéma comme concepteur d’intertitres. Il occupe ensuite différents postes sur les tournages, dont celui d’assistant-réalisateur. Il se voit confier ses premiers projets en tant que réalisateur par le producteur Michael Balcon, dont le remarqué The Lodger en 1927. Hitchcock réalise ensuite le premier film parlant britannique, Chantage, qui est un grand succès. Les films suivants font de lui l’un des réalisateurs britanniques les plus prisés du moment, apprécié jusqu’aux États-Unis. Le producteur David O’Selznick l’invite à Hollywood où il va réaliser, de Rebecca en 1940 à The Birds en 1963, de studio en studio, la part de son œuvre la plus célèbre. Cette carrière américaine ne sera guère interrompue que par l’effort de guerre (Hitchcock y participe en tant que réalisateur et monteur) et par le dernier grand succès du cinéaste, Frenzy, tourné en Grande-Bretagne en 1971.
Bio et photo: Cinémathèque québécoise

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Le coup de cymbale meurtrier de "L'Homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock
Bernard Herrmann est filmé à la tête de l'Orchestre Symphonique de Londres, Doris Day chante Que sera, sera et l'on assiste à une spectaculaire tentative d'assassinat en plein concert. Une scène mythique du cinéma. L'Homme qui en savait trop est peut-être le film le plus musical d'Alfred Hitchcock...