Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
En présence de la réalisatrice
Lauréat du Prix du public du meilleur film canadien au Festival Fantasia
SLAXX raconte l'histoire d'une paire de jeans possédée qui s’attaquera aux pratiques sans scrupules d'une entreprise de vêtements à la mode. Lorsqu'une caissière sympathique et naïve, travaillant aux côtés de collègues branchés du magasin phare de la société, est témoin des morts macabres de ses collègues aux mains (jambes?) de la paire de jeans griffés, elle doit tenter de comprendre ce qui anime SLAXX pour essayer d'arrêter le massacre.
Elza Kephart
Elza Kephart est une réalisatrice canadienne originaire de Montréal, au Québec. Elle possède sa propre société de production, Midnight Kingdom Films. Le premier long métrage d'Elza Kephart est Graveyard Alive : A Zombie Nurse in Love, qu'elle a écrit, réalisé et produit. Le film a bien été accueilli par la critique et fut apprécié pour son style horreur camp et ses motifs féministes modernes, tout en évoquant l'époque traditionnelle du noir et blanc. Depuis sa première en 2003, le film a été projeté dans plus de 20 festivals internationaux et a reçu de nombreux prix. En 2013, Kephart réalise Go Into the Wilderness, tourné dans la région isolée de la Côte-Nord du Québec. En 2020, Kephart a terminé le travail sur son film d'horreur et de comédie Slaxx.
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Sur notre blogue
Horreur - L'envers de la carte postale
Avec le boom économique d’après-guerre, l’Occident voit émerger de nouvelles habitudes de vie, sur fond de société de consommation. Une nouvelle image du bonheur, centrée sur le confort individuel, se dessine sur les publicités pimpantes. Le cinéma d’horreur va, dès lors, se faire un plaisir de la pervertir...
