Skip to contentSkip to navigation

Journée mondiale du patrimoine audiovisuel

Cinémathèque québécoise
23 octobre 2024
Journée mondiale du patrimoine audiovisuel

En 2021, la Cinémathèque québécoise procédait à l’acquisition d’un important don d’archives documentant la carrière de l’un de ses cofondateurs : Jacques Giraldeau. Grâce au programme Soutien au traitement des archives privées de BAnQ, nous avons obtenu, un peu plus tôt cette année, une subvention pour analyser ce fonds afin d’en permettre l’accès aux chercheurs et aux générations futures. Dans le cadre de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel du 27 octobre, nous souhaitons en offrir un aperçu afin de mettre en lumière le travail de Jacques Giraldeau (1927-2015).

Jacques Giraldeau lors du tournage de la série Les petites médisances entre 1954 et 1955
2024_0349_PH_01

Comme l’indique notre collègue Marco de Blois, programmateur-conservateur du cinéma d’animation : « Jacques Giraldeau était un homme de la Renaissance. Mû par autant de sensibilité que de curiosité, il a embrassé un large spectre de la pratique artistique, aussi bien dans le domaine du film sur l’art que de l’animation. Il a porté son regard sur tous les arts. Grâce à l’ampleur de ses connaissances, il a signé une œuvre foisonnante dont l’envergure est vertigineuse. »

Se considérant comme un historiographe de l’art, Jacques Giraldeau s’est intéressé à la place de l’art dans la société, au marché de l’art, mais aussi à la réception des œuvres par le public. Il a enregistré, sur film et vidéo, des points de vue divergents, encourageant la réflexion auprès des spectateurs.

Membre actif de la sphère culturelle, il cofonde le premier ciné-club de Montréal en 1948. Il travaille au sein de la Société Radio-Canada, puis à l’Office national du film du Canada (ONF) avant de fonder sa propre maison de production, Studio 7, en 1952. C’est en 1963 qu’il joint de nouveau l’ONF où il y œuvrera jusqu’en 1995.

Au courant de sa vie, il travaille à près de 165 films (courts et longs) à titre de réalisateur, directeur de la photographie, scénariste, producteur et monteur. Cette contribution remarquable lui vaut d’ailleurs le prix Albert-Tessier en 1996, puis, en 2000, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques décerné par le Conseil des arts du Canada, soulignant sa carrière exceptionnelle.

Jacques Giraldeau en compagnie de Norman McLaren à la Cinémathèque québécoise lors du tournage de l'Homme de papier en 1987. Photographie d'Alain Gauthier
2024_0357_PH_01

Écran de cubes
2024_0011_01-103_OB_01

Les archives acquises en 2021 sont venues compléter les éléments déjà conservés dans le Fonds Jacques Giraldeau. Ce dernier est dorénavant composé d’œuvres cinématographiques sur pellicule et vidéo, de documents textuels (scénarios, carnets, documents de travail et correspondances), de documents iconographiques (photographies, diapositives, épreuves papier, affiches et toiles), de documents sonores (cassettes et bandes magnétiques de ¼ de pouce), mais également d'objets et d’accessoires d’animation dont vous retrouverez une sélection sur les photographies suivantes.


Vignette d'en-tête :Jacques Giraldeau lors du tournage de la série La Toile d’araignée 1979.
1995_2742_PH_03.

+7

Dessin à l'encre sur papier et sur celluloïde,1976
2024_0221_AR

Écran de cubes
2024_0011_01-103_OB_02

Écran de cubes
2024_0011_01-103_OB_03

Écran de cubes
2024_0014_01-39_OB_01

Écran de cubes
2024_0014_01-39_OB_02

Certificat
2024_0210_AR

Certificat
2024_0204_AR