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Le cycle Les incontournables

15 juin 2022

DU 1er JUILLET AU 31 AOÛT À LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE

80 FILMS MARQUANTS DE L’HISTOIRE DU CINÉMA PRÉSENTÉS SUR GRAND ÉCRAN !

Montréal, mercredi 15 juin 2022 – La Cinémathèque québécoise s’attaque aux incontournables du cinéma pour son cycle estival ! Du 1er juillet au 31 août, le public pourra voir ou revoir de grands classiques du cinéma — de 1916 à 1960 — sur grand écran. Cette plongée dans le 20e siècle à travers quatre-vingts films débute avec l’avènement du long métrage de fiction (Nosferatu, Le cabinet du docteur Caligari) et se termine avec l’émergence des nouveaux cinémas (Le voleur de bicyclette, Les enfants du paradis, Rashōmon) et de la Nouvelle Vague (La pointe courte, À bout de souffle).

Dresser des listes est une activité dont sont friands les cinéphiles. Tous les ans, ce même rituel : compilation des dix meilleurs films, avec analyses comparées, débats, discussions enflammées, « mais qu’en est-il de la liste ultime des films les plus marquants de l’histoire du cinéma ? C’est-à-dire ces films qu’il faut avoir vus, ceux qui ont transformé à jamais l’art du cinéma, mais aussi notre manière de voir une culture, d’appréhender le monde autant que sa propre vie ? Ce programme fait le pari de répondre en partie à ce défi avec près de quatre-vingts films, en attendant vos listes », mentionne le directeur général de la Cinémathèque, Marcel Jean.

Parmi la riche programmation, des œuvres des pionniers David Wark Griffith, Intolerance (1916) et Buster Keaton, The General (1926). Aussi, de grands classiques du cinéma muet tels que les films d’horreur Le cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene (1920), Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau (1922) et Le fantôme de l’Opéra de Rupert Julian (1925), le drame fantastique La charrette fantôme de Victor Sjöström (1921), le drame historique Le cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925) et le film de science-fiction Metropolis de Fritz Lang (1927).

Plusieurs chefs-d’œuvre du septième art s’y trouvent dont Citizen Kane d’Orson Welles (1941), considéré par plusieurs comme le meilleur film de l’histoire du cinéma, les grands drames romantiques Gone with the Wind de Victor Fleming (1939) et Casablanca de Michael Curtiz (1942), l’emblème du cinéma néo-réaliste italien Le voleur de bicyclette de Vittorio de Sica (1948), ainsi que Les 400 coups de François Truffaut (1959) et À bout de souffle de Jean-Luc Godard (1960), œuvres phares de la Nouvelle Vague.

Évidemment, les grands cinéastes comme Charlie Chaplin, avec City Lights (1931), Modern Times (1936) et Limelight (1952), ainsi qu’Alfred Hitchcock, avec Rear Window (1954) et Vertigo (1958), ont une place de choix dans cette programmation. Sans oublier les prolifiques réalisateurs de la période classique d’Hollywood, Howard Hawks, Scarface (1932), Bringing Up Baby (1938) et The Big Sleep (1946), et John Ford, Stagecoach (1939) et Grapes of Wrath (1940), ainsi que les réalisateurs du réalisme poétique français René Clair, La beauté du diable (1950), Marcel Carné, Quai des brumes (1938) et Les enfants du paradis (1945), Jean Renoir, La règle du jeu (1939) et Jacques Becker, Montparnasse 19 (1958). Ajoutons l’un des cinéastes japonais le plus influents de l’histoire, Akira Kurosawa avec Rashōmon (1950) et Ikiru (1952).

Notons aussi une présence féminine au sein de ce cycle avec les œuvres de dix réalisatrices : Lois Weber, pionnière du cinéma muet, avec Shoes (1916), Germaine Dulac avec La souriante Madame Beudet (1923), Dorothy Arzner, première réalisatrice de l’âge d’or d’Hollywood avec The Wild Party (1929); l’Allemande Lotte Reiniger avec Les aventures du Prince Ahmed (1926), considéré comme le tout premier long métrage d’animation; Maya Deren, personnalité majeure du cinéma expérimental américain des années 40 avec le court métrage Meshes of the afternoon (1943); Nicole Védrès avec Paris 1900 (1948), documentaire historique sur le Paris d’avant-guerre; Ida Lupino, artiste féministe et avant-gardiste qui traitera de nombreux sujets tabous au cinéma, avec The Bigamist (1953); Kinoyo Tanaka, première femme japonaise de l’après-guerre à passer derrière la caméra, avec The Wandering Princess (1960); Agnès Varda, artiste multidisciplinaire et seule réalisatrice de la Nouvelle Vague française, avec La pointe courte (1954) et Shirley Clarke, figure majeure du cinéma d’avant-garde américain, avec Skyscraper (1959). Soulignons également la présentation du western féministe Johnny Guitar de Nicholas Ray (1954).

Les incontournables
La rencontre des classiques du cinéma de 1916 à 1960

Du 1er juillet au 31 août 2022
À la Cinémathèque québécoise

Billets en vente dès maintenant au cinematheque.qc.ca