
Marie pour mémoire
Un jeune homme, Jésus, mal adapté au monde qui l'entoure, vit avec Marie à qui le hasard l'a uni.
Oeuvre politique explorant le contrôle de l'État en opposition à l'innocence de la jeunesse, illustré par le parcours de deux couples destinés à se briser.
« Ainsi, Marie pour mémoire, depuis son titre religieux et impie, rêve la femme dans un bric-à-brac biblique qui pousserait n'importe quel théologien au suicide : Marie est confondue avec Marie-Madeleine, Joseph avec Jésus, ils sont amants, incestueusement. Tout est renversé, déplacé, la schizophrénie des enfants de Marx et du Coca-Cola prend le texte à la gorge [...] » (Philippe Azoury, 1999)
« Ce qui fait barrage à la bonne communication entre le film et le spectateur, c'est l'annulation de la distance entre le montré (la folie, mais aussi l'amour, la haine) et le Réel du réalisateur. Par la disparition de cet écart, les frontières sont incertaines, difficiles à cerner. On plonge lentement dans la folie du cinéaste. » (Gérard Courant, 1979)
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